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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 10:29






Un routier polonais se souviendra longtemps de son passage au tribunal de Boulogne...

jeudi 24.07.2008, 05:31 - La Voix du Nord

 

 

Un routier polonais, condamné en mars à Boulogne à 3 ans de prison ferme et à une forte amende, vient d'être relaxé en appel. La justice lui reprochait un trafic de près de 500 kilos de cannabis. L'homme a toujours nié, mais le rythme implacable de la comparution immédiate est passé par là. Son avocat fustige cette procédure.

 

 

 

 


Véritable enquête

 


C'est un flagrant délit, et comme beaucoup de routiers impliqués dans ce genre d'affaire, le suspect nie. À la barre, l'homme a beau clamer son innocence, expliquer qu'il n'a pas le droit de fouiller son chargement (effectué aux Pays-Bas), les juges le condamnent lourdement. On a tout de même retrouvé 500 kilos de drogues en partance pour l'Angleterre... Il écope de 3 ans de prison ferme et d'une amende douanière de 976 000 E !

 

Effondré, mais soutenu par son avocat lillois Me Sébastien Dégardin, le routier fait appel. Son deuxième jugement s'est tenu la semaine dernière à la cour de Douai. « Entretemps, nous avons mené une véritable enquête, explique l'avocat. J'ai travaillé avec un confrère hollandais qui a permis de démontrer l'impossibilité pour le routier de contrôler son chargement. Surtout, nous avons pu produire une séquence de vidéo-surveillance dans le local de chargement où un homme particulièrement suspect apparaissait. Nous avons aussi livré les relevés de banque du routier jusqu'à deux ans auparavant. Ils démontrent qu'aucune somme importante n'avait été versée, que le compte affichait des découverts... »

 


Donner le temps

 


Comme le doute profite toujours à l'accusé, les juges ont fini par relaxer le ressortissant alors que le ministère public avait encore requis six années de détention. « Si j'obtiens la relaxe, c'est grâce à mes contacts aux Pays-Bas. Nous avons pu enquêter, produire des indices, des informations utiles au magistrat, indique Me Sébastien Dégardin. Dans ce genre d'affaires, où le suspect nie et où les faits sont particulièrement complexes, l'ouverture d'une information judiciaire avec nomination d'un juge d'instruction s'avère indispensable. Il faut laisser le temps au juge d'enquêter. » Pas revanchard, son client aspire aussi à plus de tranquillité. L'avocat n'a donc pas l'intention de réclamer des indemnités à l'État pour détention abusive. •

 


OLIVIER MERLIN

 

Le 19 mars dernier, un routier polonais comparaît à la barre du tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer. Quelques jours plus tôt, les douaniers du Tunnel sous la Manche ont découvert dans son chargement d'oignons près de 500 kilos d'herbe et de résine de cannabis. L'homme tombe des nues, nie farouchement avoir été mis au courant, mais le parquet renvoie l'homme, père de famille, devant le tribunal selon la procédure de comparution immédiate. La Voix du Nord
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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 16:39



Deux homosexuelles veulent partager l’autorité parentale

«On n’est pas là pour appliquer la loi!» Le lapsus de l’avocate générale est malheureux, mais assez révélateur. La cour d’appel de Douai (Nord) examinait, ce jeudi, le cas de deux homosexuelles de Tourcoing qui demandent à exercer l’autorité parentale sur l’enfant de l’autre.

En couple depuis dix-sept ans, les deux femmes ont, chacune à leur tour, eu recours à un don de sperme en Belgique. Les petits ont aujourd’hui 5 et 10 ans. Et, depuis un peu moins d’un an, ils ont deux mamans au sens de la loi.

La loi du côté des deux femmes

Une juge aux affaires familiales de Lille a, en effet,
accordé à chaque femme l’autorité parentale sur les deux enfants. Une première en France, malgré le fait que loi n'interdit pas la délégation d'autorité parentale pour les homosexuels.


Sauf que le parquet a fait appel après «des pressions de la Chancellerie», assure Pascal Cobert, l’avocat des Tourquennoises.

L’audience se tenait à huis clos ce jeudi matin. Et l’avocate générale a requis de casser le jugement rendu en décembre 2007. «Comme tout se passe bien dans ce couple depuis dix ans, elle a estimé que ce partage de l’autorité parentale n’était pas nécessaire», déplore Pascal Cobert.

Pourtant, les deux femmes rencontrent des problèmes dans leur vie quotidienne. Quand l’une est en déplacement professionnel, son fils ou sa fille se retrouve démuni. «Elles veulent juste pouvoir prendre des décisions médicales ou assister aux réunions de parents d’élèves pour l’autre quand c’est nécessaire», défend leur avocat. La cour d’appel rendra sa décision le 11 décembre.


A Lille, Vincent Vantighem

20Minutes.fr, éditions du 06/11/2008 - 19h11

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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 16:12


Un couple homosexuel se voit refuser l'autorité parentale

LEMONDE.FR avec AFP | 12.12.08 | 17h54 • Mis à jour le 12.12.08 | 18h03

 

Deux homosexuelles, chacune mère d'un enfant et vivant ensemble à Tourcoing (Nord), qui avaient obtenu en première instance l'autorité parentale sur l'enfant de l'autre, ont été déboutées en appel, a annoncé vendredi 12 décembre leur avocat. La cour d'appel de Douai a suivi les réquisitions du parquet et infirmé, jeudi, la décision d'un juge des affaires familiales du tribunal de grande instance de Lille rendue fin décembre 2007.


Les deux mères voulaient légaliser la situation pour avoir chacune l'autorité parentale partagée et devenir légalement coresponsables des enfants, comme dans une vie de famille classique.

La cour d'appel s'est appuyée sur l'article 377 du code civil, qui stipule que le père ou la mère d'un enfant peut déléguer l'exercice de l'autorité parentale à un tiers "lorsque les circonstances l'exigent". "Les juges ont estimé qu'à partir du moment où il n'y a pas de difficulté, pas de danger [dans la famille], il n'y a pas besoin d'apporter une protection particulière aux enfants", a expliqué Me Pascal Cobert.


"Mais si, pour une raison ou une autre, l'une de mes clientes tombe dans le coma, elle ne sera pas en capacité de saisir un juge pour dire 'je voudrais que mon autorité parentale soit partagée'"

, a-t-il fait valoir. "C'est un arrêt tiré par les cheveux pour éviter d'appliquer la loi dans le cadre d'un couple homosexuel (...). Cette procédure a pris un tour politique puisque c'est la chancellerie qui a donné l'ordre au parquet de faire appel", a-t-il dit.

Les deux femmes, vivant ensemble depuis une quinzaine d'années et pacsées depuis 2002, ont chacune fait appel à une procréation médicale assistée réalisée en Belgique. Un fils est né en 1998 et une fille en 2003, deux enfants qu'elles élèvent ensemble. "Déçues mais pas désespérées", selon leur avocat, elles comptent se pourvoir en cassation.
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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 16:09


 

Homoparentalité : le couple lesbien de Tourcoing perd en appel

 

 

Publié le jeudi 11 décembre 2008 à 15h52


La cour d'appel a rendu son arrêt concernant l'autorité parentale croisée qui avait été en première instance accordée à un couple d'homosexuelles de Tourcoing.


Pour rappel, c'est en en décembre 2007, que cette petite bombe éclatait à Lille : une juge aux affaires familiales venait d'accorder l'autorité parentale croisée pour les deux enfants d'un couple d'homosexuelles tourquennoises.

Une première en France qui résonnait comme un pas fort vers l'homoparentalité, débat sociétal sans cesse ouvert mais toujours pas tranché. La chancellerie avait interjetté appel.


L'appel était examiné le 6 novembre dernier. L'arrêt vient d'être rendu et suit les réquisitions du parquet général : Hélène X. et Cécile Y. ne seront pas les premiers homoparents français. Pour ce couple de 17 ans d'existence, c'est évidemment une déception. La victoire tant personnelle que symbolique obtenue en décembre 2007 vient de mourir en cour d'appel.


Homoparentalité : les deux Tourquennoises en appel

  

Publié le vendredi 07 novembre 2008 à 16h13 - Didier Specq

 

En décembre 2007, une petite bombe éclatait à Lille : une juge aux affaires familiales venait d'accorder l'autorité parentale croisée pour les deux enfants d'un couple d'homosexuelles tourquennoises. L'appel était examiné hier matin.


Hier matin à 9 heures tapantes, dans une petite salle ancienne au rez-de-chaussée de la cour d'appel de Douai, Hélène X. et Cécile Y. comparaissent devant la juridiction familiale d'appel présidée par Mme Daigneau entourée de ses assesseures. Au parquet général, la procureure Tailhardat.


Sourires : dans cette salle au parquet grinçant, seul l'élément féminin est représenté. À l'exception de Me Pascal Cobert, qui assiste les deux Tourquennoises. D'abord, on reprend les éléments déjà entendus à Lille. A la mi-décembre 2007, la juge aux affaires familiales Elisabeth Pierru s'appuyait sur l'article 377 du code civil : « les père et mère, ensemble ou séparément, peuvent, lorsque les circonstances l'exigent, saisir le juge en vue de voir déléguer tout ou partie de l'exercice de l'autorité parentale à un tiers membre de la famille, proche digne de confiance... »


Mais, cette fois-ci, la juge aux affaires familiales appliquait ce principe général à un couple d'homosexuelles défendu par Me Pascal Cobert. Décision le 11 décembre Hélène X. et Cécile Y. vivent ensemble à Tourcoing depuis plus de 17 ans, elles sont « pacsées » et, en 98, une petite fille est née dans le couple : c'est l'enfant d'Hélène qui a bénéficié, en Belgique, d'une procréation assistée avec sperme de donneur. Hélène et Cécile élèvent ensemble l'enfant. En 2003, c'est Cécile qui accouche d'un petit garçon conçu de la même façon. « Dans l'intérêt des enfants », la juge Élisabeth Pierru accorde cette autorité parentale réciproque sur l'enfant de l'autre. Un appel a été interjeté par la chancellerie.


Hier, Me Cobert s'indigne : « En fait, personne n'est contre, aucun article de presse n'est hostile et les magistrats ont déjà accordé ailleurs des autorités parentales à un ou une homosexuel(le). Ici, c'est éciproque. Pourquoi cette discrimination ? » Mais la procureure Tailhardat maintient son opposition à cette « délégation d'autorité parentale au sein d'un couple homosexuel ». Décision le 11 décembre.

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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 15:57

 


Autorité parentale: deux mères lesbiennes déboutées en appel

 

Deux homosexuelles chacune mère d'un enfant et vivant ensemble à Tourcoing (Nord), qui avaient obtenu en première instance l'autorité parentale sur l'enfant de l'autre, ont été déboutées en appel (lire article 6 novembre).

La cour d'appel de Douai a infirmé jeudi la décision du juge des affaires familiales (JAF) du tribunal de grande instance de Lille rendue fin décembre 2007, et suivi l'avis du Parquet qui avait fait appel de cette décision.


La cour d'appel a estimé qu'une délégation d'autorité n'était pas nécessaire puisqu'il n'y avait pas de difficulté particulière dans la famille.

Une logique qui étonne Me Cobert, avocat du couple: «Si l'une de mes clientes tombe dans le coma, elle ne sera pas en capacité de saisir un juge pour dire: je voudrais que mon autorité parentale soit partagée.C'est un arrêt tiré par les cheveux pour éviter d'appliquer la loi dans le cadre d'un couple homosexuel.» «Cette procédure a pris un tour politique puisque c'est la Chancellerie qui a donné l'ordre au parquet de faire appel», a-t-il ajouté.


La décision de la cour d'appel est en effet surprenante puisque toutes les conditions de la loi (article 377 du code civil) semblaient réunies: outre l'intérêt supérieur de l'enfant examiné par le juge du TGI, celui-ci avait pris en compte les déplacements professionnels réguliers des deux mères, les amenant à s'absenter du domicile familial pendant plusieurs jours. Leur cas ne serait donc en rien différent de celui sur lequel la Cour de Cassation avait statué –favorablement– le 24 février 2006, la seule nouveauté résidant dans le fait que les deux compagnes ont chacune donné naissance à un enfant.


«Nous sommes déçues mais décidées à nous pourvoir en Cassation»,
confie Hélène, 39 ans, mère du cadet. Les deux femmes, ensemble depuis vingt ans et pacsées depuis 2002, élèvent ensemble les deux enfants depuis leur naissance.


L'Association des parents gays et lesbiens a, de son côté, exprimé «sa consternation et sa colère» et dénoncé «les coups d'accordéon judiciaires».


Copyright tetu.com

par Taina Tervonen

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